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Benjamin OPPERT

Je suis de ceux qui ont eu 20 ans en l’an 2000.


 


 


Je suis de cette génération qui a vu l’arrivée du téléphone portable, d’Internet et de la télé-réalité.


 


 


Longtemps, j’ai considéré notre époque et notre société stériles pour l’inspiration. Parce qu’elles n’avaient pas le charme romanesque d’une période en habits ou d’un XIXème siècle à la Maupassant vierges d’une technologie glaciale, elles me semblaient impropres à servir de cadre pour un récit. 


 


 


Longtemps, je me suis dit que, de Chateaubriand à Bruckner, de Tocqueville à BHL, de Voltaire et Victor Hugo jusqu’à Jung et Malraux, tout avait été dit, pensé, répété, repensé. « A quoi bon se lever et s’enflammer ? me disais-je, la création c’est du passé revisité ».


        Parler de soi… Est-il chose plus subjective par excellence ? Avec la tentation de déformer la vérité, la modeler à son avantage ou forcer les mauvais traits… Aspirer à la reconnaissance, anticiper les réactions, les jugements, troublent le naturel comme si un dérivé d’âme cabotin ne pouvait s’empêcher de penser : « Que va-t-on penser de moi si je ne travestis pas la vérité ? ». La vanité brusque et sélectionne l’inspiration.


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Interêts

théâtre, politique