28/09/2009
DIMANCHE 4 OCTOBRE 2009 !
Prochaine représentation (la 32ème !) des "TENTATIONS ELECTIVES" en plein coeur de Montmartre :
DIMANCHE 4 OCTOBRE 2009
à 19 h 30
au THEATRE DU FUNAMBULE MONTMARTRE
53, rue des Saules
PARIS 18ème - Métro : Lamarck Caulaincourt
Infos et réservations : 01 42 23 88 83
ou FNAC et CARREFOUR
17/09/2009
J - 2 AVANT LA PREMIERE !
J - 2...
Derniers réglages, derniers détails, dernières répétitions avant...la Première des "Tentations Electives" au...
THEATRE DU FUNAMBULE MONTMARTRE
PARIS 18ème
Infos et réservations : 01 42 23 88 83
08/08/2009
"LES TENTATIONS ELECTIVES" au THEATRE DU FUNAMBULE MONTMARTRE A PARTIR DU 19 SEPTEMBRE 2009
Ma Comédie "LES TENTATIONS ELECTIVES" sera à l'affiche en plein coeur de Montmartre au
THEATRE DU FUNAMBULE MONTMARTRE
53, rue des Saules - PARIS 18ème
Métro : Lamarck-Caulaincourt
Du 19 SEPTEMBRE au 6 DECEMBRE 2009
Le SAMEDI à 18 h et le DIMANCHE à 19 h 30
Infos et réservations : 01 42 23 88 83 ou FNAC et CARREFOUR - 0 892 68 36 22 - www.fnac.com
Mise en scène : Philippe BRIGAUD assisté de Barbara BERGONIER
Avec Aurélien CHARLE, Christine MELCER, Rémy OPPERT et Michel PILORGE
Lumières : Elise ROUBY - Décor : Anne-France BERGONIER
Plus d'infos sur le site du Théâtre : www.funambule-montmartre.com
"Les Tentations Electives" mettent en lumière avec humour les similitudes entre Théâtre et Politique : retrouvailles inattendues et à rebondissements entre un comédien, récompensé par un Molière, et la Ministre de la Culture, son amour de jeunesse qui a des ambitons politiques... Faire carrière ou faire l'amour ?
18/07/2009
J'AI PRIS UN BAIN DE PEOPLE A L'ELYSEE...(La Garden-Party racontée par un invité...)
A la demande générale... Cela valait un récit... de l'intérieur.
Tout a commencé par l'impossibilité d'accéder à l'Elysée par la rue du Faubourg Saint-Honoré. Descente à "Champs-Elysées - Clémenceau" : on pouvait sortir de la station de métro mais pas y rentrer (des vigiles, sortes d'hybrides mi-policiers-mi ratp étaient sur les dents et n'hésitaient pas à les montrer...) Le défilé militaire, pourtant terminé, empêchait de traverser les Champs en fleurs.
Attendus pour midi, ce n'est qu'à 13 h qu'un passage a été aménagé pour les "munis de cartons". Un véritable convoi exceptionnel (on se serait crû en colonie de vacances - Tous les cartonnés 2 par 2, une sorte de 2ème défilé en file indienne...)
Le deuxième arrêt- (mais pas encore -buffet) s'est fait 2 rues avant le Palais. Une sorte d'embouteillage humain. Au loin, la musique de "La gloire de mon père" rythmait notre piétinement collectif et néanmoins cadencé.
Heureusement, les 5000 invités (2000 de moins que l'année dernière parait-il - tout le gratin était donc là : reste à savoir si c'était un gratin dauphinois ou un gratin de nouilles...) n'étaient pas attendus à la même entrée. Une sorte de bison futé, et toutefois républicain, avait anticipé les bouchons (sûrement par horreur des classements rouges) en fixant aux invités des points de ralliement différents.
J'ai eu droit à la Cour d'honneur (si si...) à l'entrée de laquelle des G.O. enregistraient nos cartons d'invitation sous le crépitement des flashs et des caméras.
Le fameux sésame précisait "tenue de ville ou uniforme". C'est vrai que, sur le plan de l'image, une grande réception comme celle là aurait été montrée du doigt en cas de surabondance de tenues de soirées, costumes 3 pièces et autres smokings...
Enfin à l'intérieur : cadre magnifique sous les ors de la République, jardins romantiques, buffets exotiques et régionaux, discours présidentiel et indien, orchestre festif qui alternait du classique, des airs de french cancan et des musiques de films... le tout au milieu de people de tous horizons mais surtout d'anonymes méritants...
Une chose m'a troublé : le manque de respect de certains invités pour les lieux - des papiers jetés partout sur les pelouses présidentielles - on se serait crû à un concert d'AC/DC... Je pense que la belle Carla aura du mal à rattraper la moquette...
Accueilli par la première dame, on a été mis à la porte par un cordon de gardes républicains à 18 h tapantes... - des gens s'accrochaient désespérément aux buffets, cueillaient des fleurs, attrapaient des bananes, déchiraient des bouts de nappes pour emporter un souvenir - J'ai crû qu'ils allaient lâcher les chiens pour nous faire sortir...
12/07/2009
ENTRETIEN - REVUE "LES 4 SAISONS"
Antoinette GUEDY – Benjamin OPPERT, vous êtes un jeune auteur. J’ai entre les mains votre premier livre qui vient de sortir qui est aussi votre première Pièce « Entre Père et Maire », éditée aux prestigieuses Editions L’HARMATTAN dans la Collection « Théâtre des cinq continents »…
Benjamin OPPERT - « Entre Père et Maire » a été jouée à Paris d’avril à juin 2008. Elle a bien marché puisqu’elle a été jouée ensuite en Normandie à la demande d’une Mairie et elle vient d’être programmée dans les Hauts de Seine dans le cadre du Festival de Théâtre de Bourg-la-Reine.
- Un Festival qui a organisé une soirée spéciale consacrée à vos Pièces, une rétrospective déjà ?
- (rires) C’était surtout très amusant de la part des organisateurs : programmer et annoncer « l’intégrale » de mes Pièces alors qu’il n’y en a que deux… A 29 ans, c'est encore un peu tôt pour un hommage…
- « Le Parisien » a d’ailleurs sorti un grand et bel article…
- Oui, pour parler à la fois de « Entre Père et Maire » et des « Tentations Electives » jouée également depuis décembre 2008 à Paris au Théâtre du Nord-Ouest et prolongée jusqu’en septembre 2009. On a aussi des propositions pour la reprendre après dans un autre Théâtre et, d’une façon générale, on est très à l’écoute de ce qu’on pourrait nous proposer…
- Dans quelles circonstances avez-vous écrit « Entre Père et Maire » ?
- Mon « aventure » théâtrale a débuté il y a très peu de temps. C’est en août 2007 que j’ai commencé à écrire pour le Théâtre. Ce que j’avais envie de raconter – la vie d’une Mairie, d’un Maire et les péripéties de son Collaborateur - c’était fait pour être dit et mis en situation. La forme théâtrale s’est imposée d’elle-même.
- J’ai vu à la fois « Entre Père et Maire » et votre nouvelle création « Les Tentations Electives » que j’ai trouvée remarquablement bien montée…
- …par Philippe BRIGAUD, très bon metteur en scène. Ca a été intéressant de travailler avec lui. C’était la collaboration entre deux hommes de deux générations bien différentes.
- Entre votre première Pièce et « Les Tentations Electives », il y a des analogies. Je dirais même un style que l’on reconnait, celui de mêler, d’alterner humour et profondeur…
- Pour « Entre Père et Maire », il m’a fallu apprendre la technique du Théâtre. Je l’ai rédigée en trois mois alors que j’ai mis un mois pour écrire « Les Tentations Electives » parce que j’avais assimilé la façon de camper des personnages, la méthode pour créer des effets comiques et ça c’est ce qu’il y a de plus dur à faire : ça demande une véritable technique bien huilée, un rythme bien particulier.
- Tout à fait, c’est le style comique qui est toujours le plus dur. Vous avez d’autres projets ?
- Ma prochaine Pièce est en gestation. Les personnages sont créés, il y aura plusieurs sujets comme d’habitude. Il me reste maintenant à la construire. Je me suis lancé aussi dans l’écriture d’un roman qui ne parlera pas de politique. Il y a tellement d’autres sujets…
- Vous avez quelle formation, Benjamin ?
- Je suis Juriste à la base. Ca me sert à travailler de façon rigoureuse, ça m’aide à ficeler les répliques, le déroulement des scènes.
- Vous exercez toujours ?
- Aujourd’hui je travaille pour la Fédération nationale des Associations pour Personnes Handicapées mentales. Ca consiste à faire du lobbying auprès des pouvoirs publics, à animer les réseaux régionaux. La question du handicap sera un de mes prochains sujets. C’est pour moi une nécessité intérieure de rendre utile et de partager ce que j’ai vécu ou ce que je suis en train de vivre. J’étais Chef de Cabinet d’un Maire, j’en ai fait une Pièce ; je me suis lancé dans le monde du Théâtre : c’est le sujet des « Tentations ».
- Votre père tient le rôle principal dans votre nouvelle Pièce. Les OPPERT font comme les GUITRY ?
- C’est un cas de figure qui amuse et interpelle beaucoup de monde. Pourtant, c’est après avoir campé le personnage de Pierre Escabeau que je me suis rendu compte qu’il pouvait correspondre avec mon père. Mes parents se sont rencontrés au Cours Simon. Quand j’étais gosse, j’assistais dans un coin aux répétitions paternelles et j’observais. Je suis comme un enfant du Théâtre. Mais quand, avec mon père, on a commencé à travailler ensemble sur mon projet, je ne vous cache pas qu’on s’est beaucoup engueulé même si ça a été constructif ! Ma Pièce a aussi la chance d’être servie par d’autres très bons comédiens : Christine MELCER, Aurélien CHARLE et Michel PILORGE.
- Quelques mots à propos de Michel PILORGE ?
- (Un temps.) Michel, c’est une tête brûlée mais brûlée par le plaisir. Pour moi, c’est l’artiste du clair-obscur…
- Je vais vous poser une question indiscrète. Vous me répondez si vous voulez. Avez-vous un cheminement spirituel ou êtes-vous un libre penseur, un agnostique, un athée ?
- Enfant, j’étais très mystique, persuadé de dialoguer avec Dieu durant la nuit. Aujourd’hui, c’est différent. Je suis animé par une foi créatrice, un dialogue intérieur. Je crois à la synchronicité, au Destin, en une force supérieure mais qui ne serait pas personnalisée.
Propos recueillis par Antoinette GUEDY