Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/06/2008

UNE SPECTATRICE INATTENDUE...

84a35cfaed6d0009e877813b0887316f.jpgHier, lors de la représentation de ma Pièce, j'ai eu la surprise et le plaisir de voir dans le public ma Prof de Lettres de mes années collège !

J'avais 12 ans et elle a beaucoup compté pour moi à cette époque. C’est un attendrissant souvenir qui me ramène à elle.

La soixantaine pensive et réfléchie, elle aurait pu inspirer la Comtesse de Ségur pour une petite fille modèle qui aurait eu quelques années de plus. Elle a un visage sage et élégant, témoin léger du passage du temps. Le gris fumé de son éternel chignon l’emporte sur quelques mèches blanches égarées, ce qui lui donne l’aspect combatif d’une jeunesse d’âme.

Il y a chez certaines personnes une philosophie de la vie qui émane d’elles dès le premier contact. Physiquement et intellectuellement, il se dégage d’elle un mélange de tradition et d’ouverture d’esprit qui la rendait très attentive et à l’écoute de ses élèves. Elle nous répétait souvent que le voussoiement qu’elle pratiquait était non pas un signe de distance mais une sincère marque de respect.

Cette adorable femme m’avait voué dès ma première copie une véritable affection. Elle me trouvait d’une sensibilité et d’un talent hors-pair. Je nous savais liés par une incroyable complicité.

Pour continuer à lui plaire, je soignais mes copies comme jamais. Je documentais mes fiches de lecture de « Vendredi ou la vie sauvage », « Croc-Blanc » ou « La gloire de mon père » en les illustrant par des photos des auteurs, des représentations des personnages. C’était ma touche personnelle, mon originalité, ma marque de fabrique.

Toujours en retard, je terminais de recopier mes brouillons chez moi le matin même de la remise des copies. Même les mal inspirées, les mal achevées se retrouvaient par miracle classées malgré tout dans les meilleures.

Je me souviens qu'elle souhaitait que je devienne écrivain...

Hier au Théâtre, elle m'a confessé qu'elle avait, en cachette à l'époque du Collège, recopié une de mes rédactions pour la garder en souvenir...

18/04/2008

AGENDA

876270e026d6faee4112ae755db9ecc0.gifProchaine représentation (la 4ème) de ma pièce demain samedi 19 avril à 19 h !

14/04/2008

Article dans "LE PARISIEN" - 12 avril 2008

a1519b2cc34d5ce6dfae412a8ca822ee.jpg

"Du militantisme au théâtre, il n'y a qu'un pas que Benjamin Oppert, jeune homme de 28 ans de Bourg-la-Reine, a osé franchir.

Intitulée "Entre Père et Maire", la pièce, mise en scène par Nathalie Guilmard, se joue actuellement et jusqu'au 15 juin au Théâtre du Nord-Ouest, à Paris. Et comme on ne se refait pas, la politique y est présente. L'intrigue porte sur la rivalité professionnelle et sentimentale entre un Maire et son collaborateur...

"Je savais que la politique était un monde dur et complexe ; on touche aux extrémités de la nature humaine, raconte Benjamin Oppert, juriste de formation. C'est d'ailleurs un des thèmes de la pièce, qui est tout à la fois ancrée dans l'actualité mais aussi très romancée. Elle révèle la complexité des relations entre homme et femme et employeur et employé."

Le Directeur du Théâtre du Nord-Ouest qui favorise l'émergence de jeunes créateurs a tout de suite été convaincu par sa pièce d'autant que le cycle des créations avait pour thème "Théâtre et Engagement". Benjamin Oppert s'est bien sûr inspiré de ses expériences personnelles. "Je me suis inspiré de la vie des maires en général mais je n'ai de comptes à régler avec personne."

Quant à sa toute nouvelle notoriété artistique, il s'en amuse. "Mes voisins sont fiers d'avoir un auteur au bout du couloir..." lâche-t-il avec un brin d'humour. Pour autant, son travail d'écriture ne s'achèvera pas là puisque Benjamin Oppert travaille déjà sur deux projets de pièces et un roman.

Marisa Faion

La pièce de Benjamin Oppert se jouera jusqu'au 15 juin au Théâtre du Nord-Ouest à Paris, 13 rue du Faubourg Montmartre (M° Grands Boulevards). Prochaines représentations : ce dimanche 13 avril puis les 19, 26 avril à 19 heures, le 11 mai à 17 heures et les 18 et 21 mai à 19 h ; les 1er, 7, 11 et 15 juin à 19 heures. Pour réserver : 01 46 60 09 36."

09/04/2008

La technique de l'effet comique

Avant et pendant l'écriture de "Entre Père et Maire", j'ai vu beaucoup de pièces, classiques ou modernes, en "live" ou en DVD, plusieurs fois les mêmes. Ca me permettait d'analyser leurs structures, de comprendre les mécanismes, les jeux de dialogues, la façon dont il faut camper des personnages.

Les effets et répliques comiques sont ce qu'il y a de plus dur à faire. Le rire, réaction très forte, est rarement dû au hasard. Ca répond à une véritable technique bien particulière, bien construite, bien huilée.

Par exemple, quand un personnage sort de scène ou claque une porte juste après avoir sorti un bon mot. Le plus souvent, il faut qu'il y ait une cassure entre deux états, que la chute soit précédée d'une progression.

02/04/2008

JOUR J

c11c7b9e9803e78f967c01164707fa75.gifC'est aujourd'hui le Jour J ! La Première de ma pièce a lieu ce soir à 20 h 45. Pas encore de représentations mais deux demandes d'interviews.

Avant que la pièce soit jouée, tous les espoirs sont permis. Après, ce sera le verdict. Mais quoi qu'il arrive, je suis content sur le principe d'avoir réussi à faire aboutir le projet.

En tout cas, mes voisins sont très fiers qu'il y ait un jeune auteur au bout du couloir. Epater ses voisins, c'est déjà ça de gagné...